vendredi 27 décembre 2013

Mon refuge LPO - Actualités



Mercredi 25 décembre 2013

Ouuiii ! J’ai essayé mon nouveau joujou de Noël ; une lunette, pour observer qui ? que ? quoi ? lequel ? mes potes les oiseaux bien sûr.
De près, je peux leur compter les plumes et admirer le petit œil noir qui brille.

De loin, je peux découvrir les résidents du fond du jardin. Et…et…et…bingo, j’ai pu voir en haut du chêne junior, à quelques 60m de distance, un pipit farlouse. Rassurez-vous, je ne suis pas une encyclopédie, il m’a fallu maintes hésitations et le guide ornitho pour savoir à qui j’avais à faire. Je vous le présente grâce à une photo de Jari Peltomäki.

Pipit farlouse

Autre satisfaction...

mercredi 25 décembre 2013

Mon refuge LPO - Actualités


Le temps passe trop vite, désormais c'est l'hiver - quelle banalité

Dimanche 22 et lundi 23 décembre 2013

Après avoir vu un bruant jaune dans notre haie champêtre nous jouions à « je te prends - tu me prends les jumelles » - il va falloir en acheter une deuxième paire, cela devient urgent avant que cela ne devienne un cas de divorce.
Mon presque double a aperçu un couple de verdier, alors qu’ils se faisaient plutôt discrets en période hivernale. Puis ce fut mon tour de profiter des jumelles et là :
- oh ! Quel est cet oiseau ? – question récurrente car ma base de données ornithologiques interne est loin d’être complète – c’est un bruant, j’en suis sûre, mais lequel ?
- passe-moi les jumelles – impératif récurrent – où ça ?
- là, en haut de la haie.
- je ne vois rien – affirmation récurrente car le ciblage est toujours trop long à notre goût et difficile.
- mais si, là, au-dessus de la branche morte – notre oiseau est bien patient ! A sa place, à voir cette agitation douteuse de deux énergumènes derrière la fenêtre, je serais parti loin de là.
- c’est un moineau – il faut dire que ce n’est pas évident et de toute façon lorsque l’on a un doute, on fait toujours référence à quelque chose que l’on connaît c’est-à-dire un piaf.
- je te dis que c’est un bruant, re-passe-moi les jumelles – impératif re-récurrent - Si, si, c’est bien un bruant, mais je ne sais pas lequel ? - Arg ! J’ai plein de noms dans la tête, tout s’embrouille – il n’a pas de jaune, plutôt du blanc ici, du gris foncé là…
Je cours vite chercher notre bible, le guide ornitho de Delachaux, quelques fois que j’ai le temps de la consulter et de revenir sur notre oiseau en question. Dans tous les cas j’essaie de mémoriser ce que j’ai vu avant que cela ne devienne ce que j’ai cru voir ; je force ma mémoire à court terme, il faut que je me souvienne…il faut que je me souvienne… persuasion.
Le sommaire…la page…exit le bruant jaune et le bruant zizi…le bruant proyer…nan…le bruant des roseaux, mais oui, c’est lui, je le reconnais avec son plumage d’hiver.
- pour moi c’était un moineau.
- absolument pas, je l’ai déjà vu au printemps dernier, il est revenu.
Je quitte ma bible et reprends les jumelles. Ils sont deux, la femelle moins colorée…arg ! Difficile.
Pfuit… nos oiseaux s’envolent.


Mais j’y crois, et vous qui croyez-vous ?


Vous vous demandez peut-être à quoi peut bien ressembler un bruant des roseaux et pourquoi ce dilemme.

La réponse en image.

Trop facile, car c’est le plumage nuptial (photo wikipédia)

et l'hiver, comment est-il? Et la femelle? ...

mardi 24 décembre 2013

Mon refuge LPO - Retards sur actualités 2


Déjà l'automne,

et pour la première fois le pic épeiche a élu domicile dans le jardin, traçant des traits louvoyants du chêne vénérable à la haie, de la haie au chêne junior et du chêne junior au chêne vénérable ; le jardin est ainsi « triangulé » version à trois du quadrillage.


Pic épeiche à l'affût

Jeudi 24 octobre 2013...


Pour la première fois dans le coin...

lundi 23 décembre 2013

Mon refuge LPO - Retards sur actualités


Eté 2013


Le site LPO ayant été lui aussi en vacances, j’ai eu le temps de faire quelques nouveaux aménagements pour les insectes et batraciens



et d’avoir quelques visites supplémentaires...

samedi 16 novembre 2013

Mon refuge LPO - Présentation

La LPO est la Ligue pour la Protection des Oiseaux.
Aider nos amis à plumes à survivre dans ce monde de brutes est très facile. Il suffit d'aller sur le site de l'association et de créer un refuge si petit soit-il, même un balconnet.
La simplicité même, et en plus il y a plein d'amis de la nature.

C'est ainsi qu'a débuté l'histoire de mon refuge.
Il se nomme "Le logis des pipistrelles"
Tout comme le nom des charmantes chauves-souris qui y résident avec nous.

Je vous invite à le découvrir lors d'une promenade intemporelle autour du hasard et de la nécessité...


Ce refuge est né officieusement de la nécessité de changer de maison car elle devenait trop petite au regard de nos ambitions diverses. La route qui la desservait et les voisins qui la jouxtaient trop grands, trop envahissants.

Le hasard fut la découverte du terrain qui allait accueillir notre nouvelle résidence, lors d’une balade en vélo.

L’intemporalité se matérialise dans la construction d’une maison contemporaine en ossature bois, à proximité d’un chêne multi-centenaire.

Avant de parler du jardin que l’on imagine naturellement comme premier lieu accueillant une multitude d’hôtes, parlons d’abord de la maison.

Notre architecte, fervent adepte depuis longtemps de la protection environnementale, nous a admirablement conçu la version française de la maison dans la prairie, il y a déjà huit ans.
Il était loin de s’imaginer que les habitants, au départ quatre individus, se multiplieraient de façon exponentielle.
Hormis les habituels insectes de toutes pattes et tous poils, nous hébergeons du sol à la toiture l’inventaire de Prévert :

- des lézards gris, un brin flemmards, qui adorent la dalle de béton et ses moindres fissures ; le temps travaille pour eux.

En voici un bel exemple


mais aussi...

lundi 11 novembre 2013

Bonne humeur

Heureuse, chuis heureuse!

Non je n'ai pas vu un colibri dans mon jardin, il faut dire que je suis aussi "addict" à la nature et aux oiseaux, toujours à la recherche de l'oiseau rare dans mon refuge LPO.

Voici ce qui me rend heureuse...

Niouses - Comment ça marche?

Non non, vous ne rêvez pas! Vous êtes bien sur mon blog, après une petite cure de jouvence. La présentation vieillotte ne me satisfaisait plus.
D'autre part, je souhaitais qu'apparaisse des rubriques supplémentaires que chacun puisse choisir selon ses goûts.
Il y aura désormais, mes deux catégories de nouvelles pour ceux qui aiment la lecture, la présentation et l'actualité de mon refuge LPO ( Ligue pour la Protection des Oiseaux ) pour ceux qui aiment la nature, mes humeurs, bonnes et mauvaises, pour ceux qui aiment la psycho-socio-philosophie à ma façon et diverses niouses pour tous les fans.

Voilà voilà, vous savez maintenant l'essentiel, pour venir me voir plus souvent, faire plus de curieux et pour moi écrire, encore et encore ( chuis droguée à l'écriture ).

à bientôt.





mardi 20 août 2013

Nouvelle Hopper "Station service"




Bonne nouvelle, une nouvelle nouvelle "Inspiration Hopper".
Une collègue de travail ayant acquis une reproduction de "Gas", j'ai pensé que cela serait intéressant d'unir notre intérêt pour cet artiste; aussi j'ai profité de l'été pour me plonger dans l'univers d'Edward. Nous devenons, lui et moi, familiers.
Sans plus attendre la voici...


















           Station-service                  Edward Hopper


mercredi 17 juillet 2013

Tendres nouvelles "Printemps pluvieux"




A la fois surpris et pestant tous les jours, vous vous êtes peut-être, comme moi, posé des questions sur le temps que nous avons eu ce printemps. Dans la série "Tendres nouvelles", je vous en offre une réponse...



samedi 13 juillet 2013

Nouvelle Hopper "Cinéma à New York"




C'est toujours plus fort que moi, toujours cette envie de faire vivre des personnages d'Edward Hopper. Cette fois-ci, c'est le tableau "Cinéma à New York" qui m'a inspirée. Mais pas de blabla, surtout pas d'analyse de l'oeuvre, de l'imagination, de l'évasion, tout de suite...





















Cinéma à New York                   Edward Hopper


mercredi 10 juillet 2013

Tendres nouvelles "Complices"




Je vous présente ici, à nouveau, l'un de mes écrits.
Il rentre dans la rubrique "Tendres nouvelles". Il fallait absolument que je rende cet hommage à l'héroïne car selon moi nous étions devenues...



samedi 6 juillet 2013

Nouvelle Hopper "La nuit au bureau"




Une petite deuxième dans la série "inspiration Hopper", pour le week-end... ou les vacances.

Je vous laisse la lire avec avidité...










La nuit au bureau                     Edward Hopper


mardi 2 juillet 2013

Nouvelle Hopper - Vous l'attendiez? Voici "Hôtel près d'une voie ferrée"




Dans l'affirmative, voici ma deuxième nouvelle, dans un tout autre genre.

Au moment de l'exposition sur l'oeuvre d'Edward Hopper, j'ai découvert et apprécié ce peintre.
Ses toiles ont un pouvoir inexplicable sur mon désir d'inventer des histoires.
C'est comme si cet instant peint par l'artiste déclenchait en moi l'imagination d'un avant et d'un après, une ouverture dans le temps et dans l'espace.
D'autre part, les personnages, dans leur posture et leur situation énigmatiques, dégagent vécu et personnalité.
Bref, tous les ingrédients sont là...

Voici, la première de la série...




    Hôtel près d’une voie ferrée          Edward Hopper


samedi 29 juin 2013

Tendres nouvelles - Et si j'écrivais des histoires... Ma première nouvelle "Frustration"





Avant toute chose, voici quelques détails de mon portrait (ceci expliquant cela) :

Mon pêle-mêle
de références écrites: un peu d'Epicure, de Nietzsche, d'Onfray beaucoup d'Aristophane, de Diderot, de Maupassant, de Proust et bien d’autres...;
de références temporelles: le XIX ème siècle et début XX ème;
de référence spatiale: la nature;
de références visuelles: tous les films de Jacques Tati, Fellini, Oury, Leone;
de références auditives: le chant des oiseaux, toute musique harmonieuse (du classique à l’électro) et chanson à texte;
de références zygomatistiques: Desproges, Devos et les Inconnus;
de références jardiniesques: les roses anciennes et les vivaces.
Mes non-références: l’immobilisme, les experts, la grande gueule et la connerie (ceci résumant cela).
Généreuse dans mon partage avec vous de toutes ces richesses.

C’est tout moi et ce sera tout moi, même dans mon métier, et oui !

Mais quel prof de gym est-elle devenue ?

Pour :
-l’attachement aux élèves
-la pédagogie de la réussite
-la création
-l’imagination
-le jeu
-le travail de groupe
-l’interdisciplinarité
-l’utilisation du numérique
-l’innovation pédagogique
-la communication
-le rythme de chaque élève

Bref, tout ce qu’il n’y a pas dans l’environnement de son métier.
Mais comment s’en sort-elle ?

Donc contre :
-le détachement
-le « tu es nul » ou « tué nul »
-l’immobilisme
-l’individualisme
-le « ma matière est plus importante que la tienne »
-le tableau vert et la craie
-la non remise en question
-le « il faut que rien ne se sache »
-le « collège unique », tout le monde avance en même temps, car comme tout le monde le sait nous sommes tous pareils.

C’est bien d’être contre, mais cela ne suffit pas, alors que fait-elle ?

Elle y croit (non, pas dans un dieu), elle a foi (non pas dans une religion), elle a un credo (non, il faut arrêter là !). Elle agit (là, c’est mieux !).

Tout en croyant (encore !), oui mais dans l’intérêt des élèves, leurs capacités d’imagination, de création, d’adaptation, de curiosité pour la nouveauté, leur sens de l’humour (ça sauve).

Mais comment agit-elle ou s’agite-t-elle ?

En se creusant le cerveau (jouissif !), en refusant les préjugés, les postulats, les formats, les catégories, en innovant, en construisant plein de projets, surtout avec des collègues d’autres matières (plus on est de fous plus on rit), en complétant les programmes d’une autre façon, en faisant émerger les réelles compétences de chaque élève (y compris sportives), tous les élèves sont différents (ah bon !).

Et surtout, surtout, surtout, en transformant le « cela doit être chiant pour être efficace » en un espace ludique où la devise serait d’« apprendre en jouant ». Le graal, pouvoir participer aux éclats de rires des jeunes.

Son royaume d’action :

L’EPS, l’option facultative (pour les motivés), les Travaux Personnels Encadrés (l’école de demain !), les activités péri-éducatives (l’ouverture culturelle), professeur principal...

L’association, non pas avec un malfrat, mais elle a trouvé en un collègue, son alter ego.
Au départ, tout pourrait les opposer. C’est un garçon, elle est une fille, il est jeune, elle est presque vieille, il est professeur de français, elle est professeur d’EPS, mais...ils ont la même vision de l’éducation, la même curiosité culturelle et la même bougeotte, d’où moult projets ensemble. De plus, soutenus par leur direction (eh oui! chanceux), ils vont s’éclater !

Et les histoires là dedans ?

Je réintègre ma peau car je ne suis plus tout à fait la personne publique.
Bin, j’ai une imagination débordante qui sature mon cerveau, il faut que ça sorte ; et puis d’après plusieurs personnes j’écris bien...une prof de sport ?...Bin oui, chuis pas dans un catalogue, je ne rentre pas dans une catégorie...Chuis a-normale ! Exit le cliché !

Mon écriture se cantonnait jusque là dans les lettres administratives pour moi, ma famille, mon équipe pédagogique, mon établissement.

« Bouleversification », j’ai décidé que maintenant j’écrirais DES HISTOIRES, na ! Et je m’éclate !

Et comme un écrivain ne saurait être s’il n’est lu, je partage ici, avec vous, mes écrits.
Je m’initie et commence par des nouvelles que je classe (je m’y mets aussi) en deux catégories (aïe !) « Tendres nouvelles » et  « Inspiration Hopper ».

Je vais maintenant m’effacer (avec la brosse à tableau vert...non ! d’un clic de souris) et vous laisser entrer dans MES HISTOIRES.

Que la lecture commence !


Ma première!
Voici la nouvelle que j'ai écrite pour le concours samsung galaxy note. Je n'ai pas gagné...ouin!
Dans celle de la gagnante, il y avait du sexe, du viol, des interdits, de la frustration mais pas la mienne. Je ne pouvais pas lutter, je vous laisse découvrir pourquoi.

Elle rentre dans le cadre des "Tendres nouvelles". Il s'agit d'une...