Le temps passe trop vite, désormais c'est l'hiver - quelle banalité
Dimanche
22 et lundi 23 décembre 2013
Après avoir vu un bruant jaune dans notre haie champêtre nous jouions à « je te prends - tu me prends les jumelles » - il va
falloir en acheter une deuxième paire, cela devient urgent avant que cela ne
devienne un cas de divorce.
Mon presque double a aperçu un couple de verdier, alors
qu’ils se faisaient plutôt discrets en période hivernale. Puis ce fut mon tour
de profiter des jumelles et là :
- oh ! Quel est cet oiseau ? – question récurrente
car ma base de données ornithologiques interne est loin d’être complète – c’est
un bruant, j’en suis sûre, mais lequel ?
- passe-moi les jumelles – impératif récurrent – où
ça ?
- là, en haut de la haie.
- je ne vois rien – affirmation récurrente car le ciblage
est toujours trop long à notre goût et difficile.
- mais si, là, au-dessus de la branche morte – notre oiseau
est bien patient ! A sa place, à voir cette agitation douteuse de deux
énergumènes derrière la fenêtre, je serais parti loin de là.
- c’est un moineau – il faut dire que ce n’est pas évident
et de toute façon lorsque l’on a un doute, on fait toujours référence à quelque
chose que l’on connaît c’est-à-dire un piaf.
- je te dis que c’est un bruant, re-passe-moi les jumelles –
impératif re-récurrent - Si, si, c’est bien un bruant, mais je ne sais pas
lequel ? - Arg ! J’ai plein de noms dans la tête, tout s’embrouille –
il n’a pas de jaune, plutôt du blanc ici, du gris foncé là…
Je cours vite chercher notre bible, le guide ornitho de
Delachaux, quelques fois que j’ai le temps de la consulter et de revenir sur
notre oiseau en question. Dans tous les cas j’essaie de mémoriser ce que j’ai
vu avant que cela ne devienne ce que j’ai cru voir ; je force ma mémoire à
court terme, il faut que je me souvienne…il faut que je me souvienne…
persuasion.
Le sommaire…la page…exit le bruant jaune et le bruant
zizi…le bruant proyer…nan…le bruant des roseaux, mais oui, c’est lui, je le
reconnais avec son plumage d’hiver.
- pour moi c’était un moineau.
- absolument pas, je l’ai déjà vu au printemps dernier, il
est revenu.
Je quitte ma bible et reprends les jumelles. Ils sont deux,
la femelle moins colorée…arg ! Difficile.
Pfuit… nos oiseaux s’envolent.
Mais j’y crois, et vous qui croyez-vous ?
Vous
vous demandez peut-être à quoi peut bien ressembler un bruant des roseaux et
pourquoi ce dilemme.
La
réponse en image.
Trop facile, car c’est le plumage nuptial (photo
wikipédia)
et l'hiver, comment est-il? Et la femelle? ...
Plumage d’hiver (photo G.
Bourderionnet) Moineau domestique (photo
E. Walravens)
De loin,
beaucoup moins évident. Quant aux femelles, arg !
Femelle bruant des roseaux (photo
wikipédia) Femelle
moineau domestique (photo LPO)
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