mercredi 29 octobre 2014

Nouvelle Hopper "Eté" (I)

Elle s'est faite attendre, elle arrive enfin.
Etant longue, j'innove en la publiant par épisode.
Voici donc le premier.


Eté                                                                   Edward Hopper


jeudi 16 octobre 2014

Mon refuge LPO - Retards sur actualités 4


Vive le changement

Changement de maire, changement de perspectives environnementales. Après six ans de combat si peu abouti concernant uniquement l’éclairage de notre hameau (changement de quatre lampes pour un spectre moins large au bout de deux ans d’action, pas d’extinction la nuit), je reprends espoir et contacte la nouvelle municipalité de dix ans plus jeune de moyenne d’âge.

C’est dans un domaine d’action élargi que je suis intervenue. Exaspérée par un employé qui nous rase les bas-côtés de la route et les haies jusqu’au trognon au girobroyeur (je l’ai surnommé « Herborasibus »), je suis passée des lampadaires et ma colonie de chauves-souris éblouie au petit peuple de l’herbe et des haies.

Mon sang n’a fait qu’un tour lorsqu’il nous a ravagé le bord de notre petite route (trois mètres de large), au mois de mai, sur six mètres (trois d’un côté et trois de l’autre) jusqu’à la base des haies bocagères, alors que cela avait déjà été fait deux fois de façon raisonnable. Exit fleurs mellifères pour les abeilles, les papillons, les orchidées, les fougères, les digitales, des nichées secouées et tout ça pour…vous ne devinerez jamais…allez, je vous éclaire ! Une course cycliste de trente secondes.

Voici quelques exemples de nos oiseaux de bocages
Bruant jaune mâle

lundi 18 août 2014

Tendres nouvelles "Cric et Croc"

Furieux besoin de l'ambiance estivale pour terminer ma nouvelle. Ben le climat de cet été ne m'a pas franchement aidée. Mais la voici, toute fraîche (arg! ) et pimpante (viii!), vous m'en direz des nouvelles.
J'y rends trois hommages, le premier à la nature, le deuxième à Jean-Henri Fabre entomologiste rouergat et à René qui m'a donné envie d'écrire des histoires.



Cric et Croc


Je suis Kio.
Enfant de Toscane, je passais mes vacances dans un village à la limite de l’Argentera, chez nonno[1] Gep. Ce dernier, veuf, grandement occupé par son métier qui lui permettait tout juste de survivre, et le quotidien de la maisonnée, ne pouvait se permettre d’occuper mes longues journées d’été. Aussi, étais-je livré à moi-même et à ma nonna[2] la montagne.

samedi 10 mai 2014

Humeur anticipée

Identité amnésique


Le hasard fit que le tour de table commença par moi. L’animateur nous demandait alors de nous présenter. Afin de favoriser le rapprochement, le tutoiement avait été adopté à l’unanimité, comme si nous avions été des potes depuis longtemps, à notre insu...

jeudi 8 mai 2014

Mon refuge LPO - Actualités

Jeudi 8 mai 2014

Notre première rencontre a eu lieu un matin, tôt pour ceux qui se lèvent, tard pour ceux qui se couchent. Il devait faire partie de la deuxième catégorie car il était encore en habit de fête, gilet noir et plastron blanc. La faim le tenaillant, il s’était attablé au pignon de la maison d’en face. Un lierre vigoureux recouvre ses murs vieillots. Est-ce le lierre qui soutient le mur ou le mur qui soutient le lierre ? Nul ne le sait, le végétal dominant le minéral, tout au moins en apparence. Se pensant seul, notre individu mangeait goulument et sans gêne les baies qui se trouvaient à sa portée...

Mon refuge LPO - Retards sur actualités 3


Mardi 25 février 2014

Par une belle et douce journée, le concert des beaux chanteurs a timidement débuté. Dans un joyeux désordre il y avait mésanges de toutes sortes, pinson des arbres, fauvette à tête noire, verdier, bruant zizi, grive draine, tourterelle turque, pigeon ramier, merle, accenteur mouchet, troglodyte sans compter les piaillements des moineaux domestiques, jacassements de pie et cris perçants de rapace. Il y en a peut-être d’autres plus discrets que je n’ai su entendre et d’autres que je n’ai su reconnaître. La fauvette ne nous a pas quitté cet hiver, sûrement du à la douceur.

Mais ce fut surtout l’une des plus grosses journées de vols de grues cendrées qui remontaient vers le nord. Nous avons le plaisir de nous situer sur la trajectoire de migration. C’est par dizaines de groupes de dizaines voire centaines d’oiseaux qui passent au-dessus de nos têtes dans un sens comme dans l’autre. Un coup c’est « tiens, voilà le printemps qui approche ! »,


notre bouche faisant la banane vers le haut,
l’autre...

mardi 25 février 2014

Humeur, nouvelle, c'est selon

Inspiration du jour, bonjour!

Voici sous vos yeux mes derniers écrits et cris. Je vous laisse les parcourir. A vous de juger de la nature du libellé, je n'ai pas pu la déterminer.

Bonne lecture...